Comment devenir résident suisse en travaillant en Suisse
La Suisse est une destination prisée des non-ressortissants suisses qui souhaitent devenir résidents suisses.
Travailler en Suisse est souvent négligé comme une option, pour pouvoir s'installer dans ce pays.
Pourquoi les particuliers choisissent-ils de vivre en Suisse ?
Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles la Suisse est un pays où il fait bon vivre.
Il s'agit notamment de:
- Un niveau de vie élevé avec d'excellentes conditions de travail et des opportunités d'affaires.
- De beaux paysages et un style de vie actif en plein air.
- Un emplacement central en Europe, avec des liaisons aériennes vers plus de 200 destinations internationales.
- Bon nombre des plus grandes organisations internationales du monde ont leur siège en Suisse.
- La Suisse ne fait pas partie de l'UE mais fait partie des 29 pays de l'espace « Schengen ». Une zone qui bénéficie d'un certain nombre de droits de déplacement.
Informations supplémentaires importantes concernant cette juridiction :
- La Suisse, avec l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, forme l'Association européenne de libre-échange (AELE).
- La Suisse est divisée en 26 cantons, chacun ayant actuellement sa propre base d'imposition.
Les non-ressortissants suisses sont autorisés à séjourner en Suisse en tant que touristes, sans inscription, jusqu'à trois mois. Après trois mois, toute personne envisageant de séjourner en Suisse doit obtenir un permis de travail et/ou de séjour et s'inscrire formellement auprès des autorités suisses.
Lors de la demande de permis de travail et/ou de séjour suisses, des réglementations différentes s'appliquent aux ressortissants de l'UE et de l'AELE par rapport aux autres ressortissants.
Comment devenir résident suisse ?
Résidence – Travailler en Suisse
L'obtention d'un permis de travail suisse permet à un étranger de devenir légalement résident suisse.
Il existe trois manières d'avoir le droit de travailler en Suisse :
- Être embauché par une entreprise suisse existante.
- Former une société suisse et devenir administrateur ou employé de la société.
- Investir dans une société suisse et devenir administrateur ou employé de la société.
A. Être embauché par une entreprise suisse existante
L'individu devra trouver un emploi et l'employeur enregistrera l'emploi, avant que l'individu ne commence réellement à travailler.
C'est simple pour les citoyens de l'UE/AELE car ils bénéficient d'un accès prioritaire au marché du travail en Suisse.
Les ressortissants de pays tiers ne sont cependant autorisés à entrer sur le marché du travail suisse que s'ils disposent des qualifications appropriées, par exemple s'ils sont cadres, spécialistes et/ou titulaires d'un diplôme de l'enseignement supérieur. Ils doivent également répondre à un niveau plus élevé de critères de diligence raisonnable que les ressortissants de l’UE/AELE.
L'employeur doit demander un visa de travail aux autorités suisses, tandis que l'employé doit demander un visa d'entrée depuis son pays d'origine. Le visa de travail permettra à l'individu de vivre et de travailler en Suisse.
AVANT JC. Former ou investir dans une société suisse et devenir administrateur ou employé de la société
Les procédures pour les ressortissants de l'UE/AELE et pour les ressortissants de pays non-UE/AELE sont plus faciles, si le nouveau résident forme une société suisse et y est employé.
Tout ressortissant étranger peut créer une entreprise et donc potentiellement créer des emplois pour les ressortissants suisses. Le propriétaire de l'entreprise a droit à un permis de séjour en Suisse, à condition qu'il soit employé par l'entreprise à un poste de direction. Le propriétaire de l'entreprise a le droit de résider en Suisse tant qu'il est employé par l'entreprise.
En principe, les ressortissants de pays tiers peuvent créer une entreprise qui doit générer un chiffre d'affaires annuel minimum de 1 million de CHF, créer de nouveaux emplois en exploitant les nouvelles technologies et/ou le développement de la région et contribuer au développement économique du pays. Les types d'objectifs de développement économique de l'entreprise qui sont perçus positivement en Suisse sont les suivants : l'ouverture de nouveaux marchés, la sécurisation des ventes à l'exportation, l'établissement de liens économiquement significatifs avec l'étranger et la création de nouvelles recettes fiscales. Les exigences précises varient selon les cantons.
Alternativement, les candidats de l'UE et non-UE/AELE peuvent choisir d'investir dans une entreprise qui a du mal à se développer, car elle manque du financement nécessaire. Ce nouveau financement devrait ensuite permettre à l'entreprise de créer des emplois et d'aider l'économie suisse à se développer. L'investissement doit ajouter de la valeur économique à une région suisse particulière.
Un niveau plus élevé de critères de diligence raisonnable doit être rempli par les ressortissants de pays tiers/AELE, par rapport aux ressortissants de l’UE/AELE, et la proposition commerciale présentée devra également offrir un plus grand potentiel.
Imposition
Personnes
Chaque canton fixe ses propres taux d'imposition et impose généralement les impôts suivants : impôts sur le revenu, la fortune, l'immobilier, les successions et les donations. Le taux de l'impôt sur le revenu varie selon les cantons et se situe entre 21% et 46%.
En Suisse, le transfert de patrimoine, en cas de décès, au conjoint, aux enfants et/ou petits-enfants, est exonéré des droits de donation et de succession, dans la plupart des cantons.
Les plus-values sont généralement exonérées d'impôt, sauf dans le cas des biens immobiliers. La vente d'actions de la société est classée comme un actif, qui est exonéré de l'impôt sur les plus-values.
Entreprises suisses
Les entreprises suisses peuvent bénéficier d'un taux d'imposition nul sur les plus-values et les revenus de dividendes, selon les circonstances.
Les sociétés opérationnelles sont imposées comme suit :
- Le taux effectif cantonal et fédéral de l'impôt sur les sociétés (IS) se situe entre 12% et 14% dans la plupart des cantons. Le taux de l'impôt sur les sociétés genevois est de 13.99%.
- Les sociétés holding suisses bénéficient d'une exonération de participation et ne paient pas d'impôt sur les bénéfices ou les plus-values résultant de participations qualifiées. Cela signifie qu'une société holding pure est exonérée de l'impôt suisse.
Retenue à la source (WHT)
- Il n'y a pas de WHT sur les distributions de dividendes aux actionnaires basés en Suisse et/ou dans l'UE (en raison de la directive mère/filiale de l'UE).
- Si les actionnaires sont domiciliés hors de Suisse et hors de l'UE et qu'une convention de double imposition s'applique, l'imposition finale sur les distributions est généralement comprise entre 5% et 15%.
Conventions de double imposition
La Suisse dispose d'un vaste réseau de conventions de double imposition, avec un accès aux conventions fiscales avec plus de 100 pays.
Renseignements supplémentaires
Si vous avez besoin d'informations supplémentaires concernant le déménagement en Suisse pour travailler, ou si vous avez d'autres questions sur cette juridiction, veuillez contacter le bureau Dixcart en Suisse : conseil.switzerland@dixcart.com. Sinon, adressez-vous à votre interlocuteur Dixcart habituel.